2011-04-23

Echo.

Je ne sais pas quand ça a commencé. Il faisait nuit, comme toujours, comme jamais. Je ne me rappelle pas. J'étais en train marcher quand je me suis mise à penser à Marla. Ses cheveux bouclés, sourcils froncés, sa grosse marinière en maille, là, allongée sur la plage, jambes nues, peau salée.
Socrate se baladait de manière nonchalante autour de son corps-épave, dédaigneux tel que les chats le sont. Il la tâtait, l'évitait, la contournait, dans un sens, puis dans l'autre, lancé dans une danse paresseuse pour attirer la môme.
Il me regarde, désespéré. Je lui souris, lui tend la main, quand il retourne soudain à ses grands airs et décide donc de m'ignorer.
Marla se lève, Socrate s'enfuit.
Je me retourne vers la nuit.